A
bord du Nueva Galicia, Alejandro notre capitaine nous emmène
canoter hors des routes maritimes classiques dans le dédale de
fjords du sud chilien. L'objectif est approximatif, nous devons
d'abord traverser le détroit de Magellan puis rejoindre la
cordillère de Darwin encore inexplorée (la première traversée
date de novembre 2011).
L'observation des baleines Minkey nous occupe un bon moment le premier jour. Même pas besoin des jumelles de Michel pour voir leurs jets et leurs nageoires.
Des groupes de dauphins nous accompagnent de temps à autre en jouant avec les vagues du bateau. Quand il n'y a rien à voir sous le bateau, on lève les yeux au ciel pour regarder les vols de pétrels et de cormorans.
Nous sommes impressionnés par les manœuvres du capitaine, il approche son bateau à quelques dizaines de centimètres des falaises pour nous ravitailler en eau douce à une cascade.
Nous
nous enfonçons de plus en plus dans les canaux de la cordillère,
les côtes sont déchiquetées, les montagnes de la cordillère font lentement leur apparition. La nature est ultra sauvage et chaque
fjord se termine par un glacier plongeant dans la mer. Nous avons eu
l'occasion de débarquer pour s’approcher plus prêt des glaciers,
grimper sur les moraines, ou observer certains habitants (voir quizz
du mois) de ce mélange austral de mer et de montagne.
L’apothéose
du voyage est sûrement la balade en kayak le long de la côte se
terminant dans les glaçons d'un majestueux glacier. C'est amusant de
se frayer un chemin à travers ces mini icebergs mais on se dit qu'il
vaut mieux éviter de tomber à l'eau !
Les
jours de navigation se succèdent réservant leur lot de surprises :
La
traversée du détroit de Magellan est un peu sport dans ce canal
battu par les vents violents du 54eme parallèle mais nous rejoignons
rapidement les canaux plus étroits et plus calmes.
L'observation des baleines Minkey nous occupe un bon moment le premier jour. Même pas besoin des jumelles de Michel pour voir leurs jets et leurs nageoires.
Des groupes de dauphins nous accompagnent de temps à autre en jouant avec les vagues du bateau. Quand il n'y a rien à voir sous le bateau, on lève les yeux au ciel pour regarder les vols de pétrels et de cormorans.
Nous sommes impressionnés par les manœuvres du capitaine, il approche son bateau à quelques dizaines de centimètres des falaises pour nous ravitailler en eau douce à une cascade.
Jets de baleines Minke |
Nous
ne croisons que quelques rares bateaux de pêche auxquelles nous
achetons des pétoncles (sorte de coquille St Jacques) qu'ils
ramassent en plongeant dans l'eau à 4°C : respect !
pêcheurs / plongeurs de coquillages |
pas de bouteilles ici juste des longs tuyaux et un compresseur. |
L'ambiance
à bord est très décontractée et conviviale. Il se trouve que les
3 autres français Michèle, Robin et Jean-Pierre sont aussi
grenoblois ! A table, on déguste les bons vins chiliens avec
les bons petits plats préparé par le capitaine. Le soir, on écoute, autour d'un petit verre de whisky, les histoires passionnantes d'Alejandro, kayakiste invétéré et
spécialiste de la navigation dans le détroit de Magellan, qui n'hésite pas , en bon magellanais, à déblatérer un peu sur les argentins, ou les chiliens du Nord !