Une
fois Rémi attrapé à sa sortie d'avion, nous nous concoctons 10
jours de balade au Ladakh / Zanskar : un grand mélange de
journées d'acclimatations et de trekking en autonomie, de nuits en
tente et d’hébergements chez les habitants, de visites de
monastères et de randonnées dans des vallées désertiques.
pleins de jolis cailloux ! |
Dés
le lundi matin, plutôt que d'aller au boulot, nous grimpons dans le
bus en direction des petits villages d'Alchi et de Likir à 2h de Leh
environ. En visitant le monastère d'Alchi nous rencontrons un groupe
de femmes qui invitent Julie à éplucher des abricots. Les abricots
poussent ici dans tous les champs et jardins de la vallée et jouent
un rôle important dans l'économie locale (ils sont super bons,
vraiment pas chers et déclinés sous toutes les formes :
savon, huile, séchés)
La
Gompa de Likir, perchée sur sa colline, offre un vue incroyable au
couché du soleil sur la vallée de l'Indus et la chaîne de montagne
du Zanskar. Nous passons la nuit à deux pas du monastère pour
profiter de l'ambiance et retrouvons Zoey et Gav rencontrés à
Manali.
Likir. |
Nous
quittons la vallée de l'Indus à pied depuis Alchi pour rejoindre
une vallée isolée du Zanskar (sur le chemin Lamayuru-Chilling) et
le tout petit village de Sumdo Choon. Deux jours nous seront
nécessaires pour franchir le col à 5200m et redescendre dans les
pâturages à Yaks surplombant Sumda Choon. Les deux premiers jours
de trek sont assez éprouvants surtout à cause de l'altitude mais
le paysage est magnifique et change radicalement à mesure que nous
montons.
Peu avant le col. |
Nous ne croiserons dans ces montagnes qu'un berger avec qui
nous partagerons un thé salé et nos abricots alors qu'ils nous
demandent des nouvelles de son troupeau de Yak broutant bien plus
haut dans la montagne.
Tea time. |
Quelques
kilomètres après Chilling, le chemin traverse la rivière Zanskar,
mais le pont n'est pas encore construit:il faut en fait utiliser une
sorte de grosse caisse suspendue à un câble au dessus de la rivière
bouillonnante pour rejoindre l'autre rive. Impressionnant !
Traversé du Zanskar. |
A
partir de là, nous retrouvons le trek, un peu plus parcouru, de la
Markha. Nous remontons donc la vallée de la Marka pendant 3 jours
traversant les villages de Skyu, Markha, Hankar, Tachongsen jusqu'à
Nimaling. Les premiers jours, le fond de la vallée verdoyant tranche
avec les montagnes abruptes et extrêmement arides de parts et
d'autres de la rivières. Plusieurs passages à gué dans l'eau glacé
sont nécessaires (et délicats à cause du courant) :mieux vaut
ne pas oublier ses principes physiques, « L'écoulement est
plus puissant dans les passages étroits » Cela m'a valu une
petite frayeur lorsque j'ai essayé de traverser au plus étroit
(pour me mouiller moins longtemps les pieds) et que je me suis un
fait peu chahuter par la puissance du courant ! Chacun se
souviendra de cette journée : a notre énième passage à gué,
Rémi décide de prendre une voie alternative en gravissant la
montagne qui s'écroulent littéralement sous ses pieds. Finalement
il rejoint la terre ferme indemne du bon coté de la rivière sous le
regard perplexe des locaux (Mais pourquoi il passe par là celui là ?
) .
Vue sur le Kang Yatze. |
Tandis
que nous prenons de l'altitude, les pics enneigés du Kang Yatse
(6400m) apparaissent, et le chemin traverse les pâturages des Yaks
qui se révèlent de très bons spots de camping au milieu des
marmottes et des poules sauvages.
Camping chez les Yaks. |
La
météo n'est pas au rendez-vous pour le dernier jour de marche. Nous
passons le col à 5200m sous la neige et la descente vers l'Indus se
fait sous la pluie.
Au col. |
Après plusieurs de marches sous la pluie, un peu
de camion-stop et de bus nous arrivons le soir à Hemis complètement
trempés, les moines de la Gompa (une des plus importante de la
région) ont pitié de nous et nous proposent de passer la nuit, dans
l'enceinte du monastère, dans ce que nous comprenons être une
cellule pour les pèlerins de passage.
Notre chambre au monastère. |
Le monastère d'Hemis. |
Réveillés
à 6h du matin par le Gong, nous pouvons assister à la première
prière de la journée où tous les moines sont présents, les plus
jeunes ont probablement moins de 10 ans (un moine adulte surveille
les plus jeunes pour éviter les chamailleries), on nous sert du thé
au beurre de Yak salé pour patienter avant le petit déjeuner. Nous
visitons le monastère alors que les premières hordes de touristes
arrivent, l’atmosphère du monastère change complètement … mais
nous avons eu la chance d'être les seuls étrangers pendant quelques
heures !
Jeune moine à Hemis. |
Le reste des photos est ici.
Quel régal que toutes ces photos ! et on peut voir tous ces paysages sans être mouillé.
RépondreSupprimerContraste avec la canicule actuelle en France.
J & R
wahou!! nous on est des p'tits joueurs à coté de vous, à randonner 3 jours dans Mafate !
RépondreSupprimerc'est magnifique!
Gros bisous
Liliane, Michel et Célia
Coucou a vous,
RépondreSupprimerOn vient faire un tit tour sur votre blog, et vous passer le bonjour du Pays basque !!
Ca a été vraiment une tres bonne rencontre de se croiser sur le trek !!
Super continuations a vous dans votre voyage !!
Seb et Laeti
Merci pour les commentaires.
RépondreSupprimerPour Seb et Laettia : J'espere que le voyage de retour s est bien passe... Pour nous aussi ca ete une belle rencontre. On continue notre bonhomme de chemin maintenant dns le Cachemire
est-ce que le "dzo", c'est ce qu'on appelle "zopio" au Népal, un croisement yak/vache qui supporte de descendre au dessous de 3500m d'altitude alors que les yaks ne le supportent pas. D'ailleurs, vous parlez des yaks, mais aucune photo?
RépondreSupprimertata francoise avec de bonnes bises à tous les 2.