Phnom Penh ...

Nous sommes maintenant à Phnom Penh pour y demander le visa vietnamien. La capitale cambodgienne est bien plus petite que Bangkok ce qui nous permet de nous y déplacer en vélo (après un petit temps d'adaptation aux méthodes de conduites). Les balades dans la ville ne manquent pas et la promenade sur les berges au confluent du Tonlé Sap et du Mekong ont un air de promenade de Anglais.

Au bord du Tonle Sap

 Nous avons visité l'ancien centre de détention des forces de sécurité de Pol Pot (S-21), ce collège transformé en prison où les salles de classes sont devenues des salles de tortures (seuls 7 prisonniers en sont sortis vivants). 

S-21

 Pour se changer les idées nous avons également pas mal flâné sur les marchés. On peut y manger et y découvrir pleins de fruits de mer, épices et fruits inconnus en Europe.

Au marché.

I don't like criquet... I love it

Lors d'un voyage en bus au Cambodge, le chauffeur s’arrête au moins toutes les deux heures et c'est l'occasion pour les locaux de refaire le plein de snacks pour la suite du trajet. Mais attention, ils sont loin de se limiter aux chips goût BBQ, on trouve  pleins de trucs étonnants comme des coques salés, de mygales grillées, des crabes en beignets et des criquets fris.

Alors avec Julie on a essayé les criquets et c'est pas mauvais...ça a le groût de crevettes que l'on aurait pas épluchées.

Un criquet pour l'apéro ?

Le long du Mekong

Nous voilà à Kratie, petite ville paisible sur les bords du Mekong. Nous sommes accueillis par un splendide coucher de soleil (sur le fleuve Mekong of course ! ).

Nous entamons notre séjour par une visite d'une petite ile en face de Kratie (l'île de Koh Trong au milieu du fleuve), avec un tour de l'ile en vélo sur un sentier trés agréable et ombragé au milieu des maisons et des "hellos hellos" des enfants. Nous nous arrêtons à un temple, intrigués par les nombreux allers et venues des villageois. Ils nous encouragent à entrer et à rester avec eux. En fait il s'agit d'une cérémonie pour le nouvel an Khmer. Chacun améne sa nourriture, qui sera ensuite mise en commun et préparée par les femmes pour être offerte aux moines. Une fois le repas des moines terminé, c'est au tour des villageois de manger. On nous invite à rester pour partager le repas. C’est loin d'être un simple bol de riz , c'est un vrai repas de fête avec pleins de plats (et de desserts ;-) ). Les villageois se moquent - gentiment - de thomas qui n'arrive pas à s'asseoir à la cambodgienne faute de souplesse.

Les moines en train de réciter des prières

Nous faisons la connaissance d'un instituteur qui a encore de beau reste de son français appris à 12 ans 

Le lendemain nous nous essayons à la moto pour une ballade le long du Mekong et aller voir les dauphins d'eau douce.

Baignade improvisée dans les rapides du Mekong.

Les bébés bananes ?

Les bus complets pendant la période du nouvel an khmer nous ont obligé à décaler notre départ de Siem Reap. J'ai donc profité de ce contre temps pour tenter un cours de cuisine de spécialités khmers dans un restaurant de la ville. Thomas n’étant pas trop intéressé, je me décidais un peu hésitante à y aller seule. Eh bien j'en suis ressortie enchantée et .. rassasiée. En plus de cuisiner, après on peut déguster nos plats.

Au menu pour moi "salade de fleur de bananes" suivi d'un "Amok aux fruits de mer et poisson". Le amok c'est un peu l'équivalent du curry. Nous avons commencé par un tour au marché pour une explication détaillée de chaque ingrédient. J'ai donc découvert à quoi ressemblaient les fleurs de bananes et aussi que derrière chaque "pétale", se cachaient une rangée de bébés bananes.

Fleurs de bananier.

Et quand on épluche la fleur , on découvre les bébés

La salade de fleur de bananiers

Pour la salade, on a retiré tous les bébés bananes pour ne garder que le cœur. La fleur n'a pas un gout très prononcé, mais en salade ca passe très bien.

L'essentiel de la saveur des plats khmer réside surtout dans l’assaisonnement et les sauces. Heureusement que Thomas nous a rejoint pour déguster ce festin avec nous.

Préparation de la poudre à curry

Et voilà le "Amok"

Angkor un matin …

Et oui à Siem Reap il fait très très chaud alors pour visiter les temples d'Angkor nous enfourchons nos bicyclettes dés 5h30 du matin, avalons la dizaine de kilomètres qui nous sépare des temples et filons jouer les Indiana Jones dans les monuments khmers perdus dans la foret.

Angkor Wat au levé du soleil

Outre le celebrissime temple d'Angkor Wat (le temple le plus sophistiqué de la cité), une foultitude d'autres édifices sont éparpillés dans la jungle environnante (parfois éloignés de plusieurs kilomètres) .

La jungle a envahi Ta Prom.

Notre pass 3 jours ne suffira pas à tous les visiter mais à bien prendre la (de)mesure de cet ensemble archéologique à la fois immense et très élaboré sous l'influence des différentes religions qui s'y sont établies (Hindou et Bouddhiste pour simplifier).

Julie escaladant Ta Kev.

Siem Reap est une ville ultra touristique (y a même le wifi dans la guest house) mais quelques coups de pédales dans la bonne direction permettent de se plonger dans la campagne environnante où les visiteurs se font beaucoup plus rares.

Une moto bien chargé double Julie dans la campagne.

Le train thaïlandais …

Sur le quai de la gare.

Après avoir pas mal hésité entre le bus et le train pour rallier le Cambodge … nous avons opté pour le train qui, parait-il, est beaucoup plus authentique. Arrivé à la gare la guichetière tente de nous décourager : « Pas sur d'avoir des places assises avec ce we prolongé, vous serez mieux installé dans le bus ». 1ere surprise le hall de gare est climatisé, il y a du monde partout et on nous distribue des échantillons de tout et n'importe quoi. Nous repartirons avec une poudre rafraîchissante ??? et des lingettes anti-moustiques à la lavande, du café glacé mais on a laissé les échantillons de couches pour bébé. 2eme surprise : le train n'a quasiment pas de retard, nous trouvons deux places assises cotes à cotes et nos voisine de carré parlent quelques mots d'anglais. Pendant les 6 heures de trajet, on profite tranquillement des paysages Thaïlandais sans souffrir de la chaleur les fenêtres grand ouvertes.

On passe la nuit à Aranyaprathet avant de partir en Tuk-Tuk pour rejoindre la frontière (5km). Comme prévu le chauffeur s’arrête au faux poste frontière (cette arnaque commence à être archi connue), quelques « No, No, let's go to the real border » suffisent à lui faire reprendre la route. 20$ et quelques coups de tampons plus tard nous sommes au Cambodge...

La frontière Thaïlande / Cambodge à Poipet.

Bangkok … 1ers contacts avec l'Asie

Pendant 2 jours nous avons pu visiter quelques quartiers de Bangkok, en alternant tuk-tuks, temples bouddhistes et navettes fluviale (très pratique pour voir les monuments et se rafraîchir).

Bangkok.

 

Nous avons quand même fait un détour par la très convoitée Khao San Road (un quartier entier dédié aux guesthouse, bars, restaurants et boutiques pour touristes) histoire de voir ce à quoi nous avons échappé grâce à Allegro. Par contre nous avons fait l'impasse sur le quartier des affaires de cette villes aux énormes buildings qui côtoient des cabanes sur pilotis.

Khao San Road.

Qui a dit qu'il n'y aurait pas de desserts ?

 

Nous avons aimé :

- le bus 53 (qui allait toujours là où on voulait aller … ou bien l'inverse?)

- les pancakes banane chocolat :-)

- les tranches d'ananas frais à tous les coins de rues 

Nous n'avons pas aimé :

- les douaniers qui se sont servis dans le sac de Julie.

Bangkok nous voilà ...

Bon voila ce coup ci c'est vraiment parti!...

Nous sommes maintenant à l'autre bout du monde ... nous venons d'atterrir à Bangkok et profitons d'un super hôtel ;-) pour nous reposer.

Voici une vue du balcon de la chambre ...

... avec un concentré de Bangkok :
- un drapeau thailandais
- un canal / riviere
- un temple boudhiste (avec parait-il un super grand boudha allongé)
- un gratte ciel en arriere plan

Reste plus qu'à aller voir tout ça !