jeudi 30 juin 2011

Quizz du mois

Ce mois ci, vous n'avez pas été trés inspiré pour le quizz du mois qui est toujours en suspens ! On attends vos réponses !!!!  

Comme Laurence a réclamé plus de questions pour en apprendre encore plus, il vous faudra désormais répondre  à deux questions pour gagner le quizz.;-) !

Durant nos deux mois dans le sud-est asiatique on s'est plusieurs fois fit réveiller par ça :


qu' est ce que c'est ?

Autre produit rencontré très souvent dans notre voyage :


Re - qu' est ce qui se prépare dans le bidon ?

vendredi 24 juin 2011

Tiger Leaping Gorge

Les gorges du saut du Tigre se situent en aval du grand virage qu'effectue le Fleuve Yangse, bifurquant ainsi à l'Est alors que son cousin le Mekong continue son chemin vers le sud. La légende raconte qu'un tigre aurait bondit par dessus le Yangse pour échapper à un chasseur à cet endroit du fleuve.

Difficile de retranscrire la profondeur de la gorge, coincée entre les cimes du mont Haba (5600m) et celles du mont du dragon de jade, les eaux boueuses du Yangse bouillonnent aux pieds de falaises vertigineuses de 4000m de haut par endroit. 
 
Une randonnée de deux jours sur un sentier de 16 km surplombant les gorges offre des vues à couper le souffle. Nous rencontrons plus d'occidentaux que de Chinois sur le chemin (ils ne semblent pas apprécier tellement la marche), nous faisons donc connaissance avec pas mal de monde pour partager le dîner sur la terrasse dominant les gorges de notre guesthouse.

Un sentier escarpé permet de descendre au plus prêt de la rivière, en empruntant des échelles dignes des via ferrata françaises. En bas les rapides sont impressionnants, le bruit assourdissant mais nous restons perplexes quant à la longueur du légendaire saut du tigre.





 
 Le reste des photos est ici

Premiers pas en Chine...

La frontière Laos-Chine illustre bien le contraste entre les deux pays, nous faisons tamponner nos passeport à la sortie du Laos dans une cabane de taule et de briques, côté Chinois c'est tout un système informatique qui nous accueille dans un grand bâtiment aseptisé. Nous rejoignons Jinhong dans la même journée et nous baladons dans le centre de cette ville du sud Yunnan. Les chinois remplissent les rues à la nuit tombé pour aller faire du shopping dans les nombreuses boutiques à la mode, aller danser dans les parcs, ou juste déambuler dans les rues. 
Les 14 heures de bus qui nous conduisent à Dali nous laissent largement le temps d'observer les changements dans les habitations et la végétation entre le sud et le nord du Yunnan. Les similitudes avec les maisons laotienne s'estompent peu à peu, et la jungle laisse la place à des forêts de sapin et de bambous.
Dans les rues de Dali.
La ville fortifiée de Dali bénéficie d'un emplacement entre les montagnes et le lac Erhai, nous flânons dans les rues pavés de la vieille ville où certaines demeures ont conservés leur architecture traditionnelle. La ville n'est pas si grande et une balade à vélo l'après midi nous permet de profiter des environs et notamment du lac.

Lijang
Nous arrivons à Lijang en fin d'après midi, la ville la plus visité du Yunnan est un dédale de ruelle et de canaux bordés par des maisons de bois branlantes. Malgré le flot de touriste (la plus part chinois) déferlant dans la vieille ville (un petit goût de Mont Saint Michel) nous tombons sous le charme de la ville en profitant des premières heures de la journée pour déambuler dans le labyrinthe. Par contre à partir de 8h00, les rues de la ville sont assaillies de monde. On nous a dit que la ville avait le plus fort taux au monde de nombre de touriste par habitant ! D'ailleurs on se rends vite compte que les habitants ont déserté la vielle ville et que les maisons ont été remplacé par des échoppes de souvenirs, les restaurants et les hôtels.  

Patchwork des boutiques souvenirs de Lijang
Nous logeons dans une habitation traditionnelle, et tous les soirs nous avons le droit à un festin de plats Naxi (minorité ethnique dont sont issus les habitants de Lijang). Là encore le vélo nous permet de sortir du flot de touriste pour rendre visite aux habitants des petits villages environnants. L'altitude commence à se faire sentir et certaines côtes nous vaudront de belles suées.


Le reste des photos est ici.

mardi 21 juin 2011

En attendant la Chine

On ne peut pas vous promettre une activité débordante car la censure chinoise est susceptible de nous bloquer l’accès au blog.

En attendant la suite de notre périple au pays des pandas, on a fait un petit album sur la diversité culinaire sud-est asiatique, et des quelques plats typiques de chaque pays parce que vous vous demandez (peut-être) ce qu'on peut bien manger. Pas d'inquiétude à avoir de ce coté là, la nourriture fait partie intégrante de la culture asiatique, on trouve une multitude de fruits tropicaux, de marchands ambulants dans la rue.. On a adoré déambuler et visiter les nombreux marchés très actifs à n'importe quel moment de la journée. . ...On a parfois adoré (+++) , mais aussi passé notre tour (-)

Voir l'album dédié à la nourriture.

On a également ajouté une compilation des moyens de transport rencontrés dans ces pays lointains, étrangement la voiture est très peu présente.

Voir les moyens de transport.


dimanche 19 juin 2011

L'indochine, c'est fini...

Et voila nous avons quitté l'Indochine (pas définitivement car nous retournons à Bangkok faire notre visa indien) pour entrer dans l'Empire du milieu, aller respirer nos premières bouffées de l’Himalaya, s’imprégner de l'ambiance des monastères tibétains et peut-être voir des pandas ?

Alors on a fait un petit bilan sous forme d'anecdotes, de moments rigolos, insolites ou magiques qui resteront gravés dans nos mémoires:
  • Rentrer à vélo, après le couché du soleil, du temple d'Angkor et plonger la tête la première dans le caniveau !Récupérer (de justesse) le pass pour les 3 jours pour les temples, une clé USB et un appareil photo qui étaient tous très humide.
  • Manger de la sauterelle grillée mais ne pas oser la tarentule.
  • Croiser Kaolin sur l'île du lapin au Cambodge(un américain rencontré au Népal un an auparavant).
  • Oublier de vérifier ses chaussures le matin avant de les enfiler.
  • Re-croiser Kaolin à Pakse au Laos un mois plus tard.
  • Le bus de nuit qui s’arrête au milieu de nul part pour mettre deux veaux morts (vraisemblablement percuté par un autre bus) dans la soute.
  • Conduire un scooter en mode tout terrain entre Kep et Ankoar beach.
  • Se faire voler dans ses bagages à Bangkok le premier jour du voyage.
  • Manquer de rater notre correspondance pour un bus qui ne passe que tous les 2 jours parce que la vitre du bus précédent à explose pendant la nuit (arrêt pour réparer au gaffeur).
  • S'endormir avec un gecko dans le bungalow.
  • Marcher sur un clou dans une station service en construction.
  • Marcher sur un oursin sur l'ile du lapin pendant une baignade de nuit au milieu du photo-plancton.
  • Faire de la moto amphibie sur le plateau des Bolovenes.
  • Pagayer au couché du soleil dans la baie d'Halong.
  • Se faire inviter à la cérémonie d'offrande aux moines pour le nouvel an sur la petite île en face de Kratie.
  • Se frayer un chemin dans la jungle à la machette.
  • S'essayer aux techniques de pêche locales dans un affluent de la Nam Ou.
  • Dormir dans une cabane dans la jungle avec un énorme orage au dessus de nos têtes

vendredi 17 juin 2011

Man vs Wild …

...dans la jungle du NPA de Luang Namtha.
Nous partons pour deux jours de treks dans la zone protégée coincée entre Luang Namtha, la frontière chinoise et la frontière birmane. Accompagnés de James le kiwi et de nos deux guides nous nous enfonçons petit à petit dans la jungle, la foret devient de plus en plus dense et les coups de machettes sont de plus en plus utiles pour dégager la piste à mesure que nous nous éloignons des champs escarpés de culture sur brûlis. 
La foret.

Nous découvrons assez vite la chaleur humide et étouffante de la jungle qui ne nous quittera pas pendant les 2 jours de ballade.
Il parait que les graines se mangent (grillées)
 En chemin nos guides nous font goûter à toutes sortes de plantes / racines / écorces médicinales et aux fruits sauvages :
  • des mangues sauvages (plus sucrées mais avec un gros noyaux)
  • des bananes sauvages (beaucoup plus de goût mais avec des gros pépins)
  • des figues sauvages (avec plutôt le goût de fraise : délicieux !)
  • d'autres fruits que nous voyons pour la première fois.
    Des figues sauvages ?
Nous croisons aussi deux petits serpents verts le long du chemin alors que selon nos guides « ils sont très rares : il n y a pas à s’inquiéter ».
 En fin d’après midi nous arrivons au « jungle camp », une sorte de paillasse surélevée avec un toit, bordé par la rivière et entouré par la jungle. Un bain dans la rivière pour nous décrasser et il est temps de faire cuire le riz pour le repas du soir.
Le camp
A 2 heures du matin, un orage énorme éclate (rien à voir avec les orages français) et déverse des trombes d'eau sur notre camp, les coups de tonnerres nous font sursauter sur notre paillasse. Au levé du jour nous découvrons que la petite rivière dans laquelle nous nous étions baigné a beaucoup grossi emportant le petit pont de bambou.
baignade
Le petit déjeuner (original : soupe de poisson, riz et salade de feuilles de citrouille) avalé nour reprenons le chemin … chaque pause est l'occasion d'un « leech check ». Puis arrive le moment où nous devons traverser la rivière, un des guides essaye, de l'eau jusqu'au cou puis renonce. Il nous explique que le seul moyen de regagner la civilisation est de faire du hors-piste ! 
Trop d'eau.
 A partir de là nous comprenons que le chemin déjà sportif emprunté jusqu'à présent n'était de la gnognotte comparé à la jungle où nous nous enfonçons. Nos deux guides passent devant, coupant les lianes, les arbres, les ronces et les bambous pour dégager un passage, nous les suivons en nous accrochant à tout ce que nous pouvons dans les pentes pleines de boue pour ne pas glisser dans la rivière quelques mètres en contrebas. 
Au plus profond de la foret.
 Après une heure de contorsion dans la jungle nous rejoignons un chemin qui nous mène au jardin de l'oncle de l'un de notre guide. En fait de jardin, il s'agit d'un champ au milieu de la forêt à 3 heures de marche du village où nous attend notre tuk-tuk.
A la sortie de la jungle.
Bilan de la balade :
  • une promenade bien plus sportive que ce à quoi nous attendions.
  • Une nuit magique au beau milieu de la jungle
  • pleins de fruits délicieux
  • une sangsue chacun
  • deux serpents
  • pleins d'insectes rigolo mais pas de tigre :-(
  • un bon souvenir de la jungle
  • une douche bien méritée
  • pas de visite de village de minorité ethnique pour cause de rivière en crue.
Le reste des photos est ici.

    mercredi 15 juin 2011

    En remontant la Nam Ou ...

    Au nord de Luang Prabang, à une heure de bateau de la première route, se trouve le petit village de Muang Ngoi. 
    Arrivée à Muang Ngoi.
     Cerné de toute part de montagnes karstiques et de falaises, le village n'est accessible qu'à pied ou comme nous l'avons fait, en remontant la Nam Ou (affluent du Mekong) depuis Nang Khiaw avec une petite embarcation zigzagants entre les rapides et les écueils de la rivière.
    Vue sur la Nam Ou.
     Même si l'influence du tourisme apparaît clairement à la vue de la rangée de bungalows qui qui nous accueillent à la descente du bateau, la ville a gardé un aspect paisible et une ambiance de « village reculé ». La saison touristique s'est terminée avec l'arrivée des premières pluies, nous ne sommes qu'un petits groupes de voyageurs et faisons rapidement connaissance.
    La seule rue de Muang Ngoi
      Muang Ngoi nous sert de base pour découvrir la campagne environnantes où jungle et rizieres se partagent l'espace entre les montagnes karstiques qui emergent ça et là. Nous partons en exploration vers les villages de Ban Na et Ban Huay Bo sur un chemin traverse jungle, rizières et rivières à gué. La visite d'une grotte nous permet de nous mettre à l'abris de la pluie et des sangsues.

    A Ban Huay Bo, petit village de 180 habitants, nous rencontrons Tin en train de labourer son champ avant d'y planter le riz, il tient une très simple guesthouse (un matelas sur le sol dans une case de bambou) où nous passerons la nuit. Les rivières autour du village sont pleines de poissons et Tin nous donne un cours de pêche au filet. 
    Des pêcheurs.
     Toute la difficulté réside dans le lancé du filet, il suffit ensuite de plonger dans la rivière pour y récupérer le filet et parfois des poissons. A ce petit jeu nous ne sommes pas très doués et heureusement que Tin est bien meilleur que nous sans quoi nous n'aurions rien eu pour accompagner notre « sticky rice » (riz collant = variété particulière de riz dont les laos sont très très friands) au dîner.

    Lancé de filet.
     Réveillé à 5 heures du matin par les coqs dormant sous notre case, nous retraversons la campagne pour attraper notre bateau pour Muang Kuah, 4 heures de navigation plus au nord en remontant la Nam Ou. 
    Dans les rizières au petit matin.
     Décidément on apprécie bien ce moyen de transport en slow boat. Les paysages sont magnifiques et sauvages. Hormis quelques villages isolés au bord de la riviére, nous ne voyons aucune trace de civilisation. Le paysage n'est que verdure, végétation et montagnes escarpées. 
    La Nam Ou sauvage.

    Le reste des photos est ici.

    mardi 14 juin 2011

    Luang Prabang - Tranquilité à l'orientale

    Luang Prabang mérite bien son titre au patrimoine mondial de l'UNESCO, la ville est très bien conservée (miraculeusement épargnée par les bombardements), les bâtiments de style coloniaux, les moines omniprésents empreints de sérénité et les nombreux temples (Wat) se côtoient dans la végétation tropicale et confèrent à la ville un charme particulier. 

    On ne peut s’empêcher de remarquer que la ville est fortement marquée par le développement touristique. Ça fait bien longtemps que le nombre de temples ne peut plus rivaliser avec les nombreuses Guesthouse, restaurants, agences de voyage et son marché de nuit énorme qui me rappelle Saint Raphaël. Nous restons 3 jours à flâner dans la ville et ses environs, à profiter de la tranquillité et de la magie de la ville.
    Comme à Vientiane, l'époque coloniale a laissé des traces dans la gastronomie : on trouve des « backerie » à tous les coins de rue avec viennoiseries, gâteaux et café. Je craque pour un café viennois. la chantilly est un régal ! Mais la cuisine locale n'est pas en reste non plus, les rues du marché de nuit regorgent de vendeurs de nourritures : nem's, brochettes, saucisses, poissons au barbecue. 

    Autre bon souvenir : les cascades de Kuang Si où nous nous sommes baignés dans les petites piscines naturelles à l'eau turquoise et cristalline. Nous nous essayons au saut de liane, mais nos sauts sont moins impressionnants que ceux des locaux. Nous faisons la route en vélo et nous bénissons le propriétaire de la guesthouse qui nous a déniché de bons VTTs avec des vitesses pour affronter le trajet très vallonné !




    Le reste des photos est ici.

    dimanche 12 juin 2011

    Passage éclair dans la capitale laotienne.

    Nous ne restons qu'une journée à Vientiane avant de prendre notre bus de nuit pour Luang Prabang. Nous laissons nos sacs dans un hôtel et partons visiter la ville à vélo. Il fait une chaleur harassante ce qui biaisera un peu notre impression de la ville. Très vite, on est plus tenté par les shakes que par les visites culturelles. Il faut dire que la ville est réputée pour ses shakes aux 1000 parfums.
    Pause rafraichissante mais aussi culinaire .


    On prends tout de même le temps de visiter l’excellent « COPE visitor center ». Le COPE (Cooperative Orthotic and Prosthetic Enterprise) s'occupe de la réhabilitation de la mobilité des victimes des bombes à fragmentation. Il est spécialisé dans la fabrication de prothèses médicales et dans la réinsertion sociales des victimes. Étant donné la gravité du sujet, le visitor center ne tombe pas dans l'excés d'horreur et garde une vocation informative. On peut voir les UXOs (UneXploded Ordonance), les problèmes associés, comprendre le fonctionnement des bombes à fragmentation, voir les différentes initiatives locales pour venir en aide aux victimes et rencontrer des victimes comme PeterKim qui nous accueille chaleureusement.

    Les UXOs, ces petits souvenirs qu'ont laissés les américains

    Vientiane, du moins son centre ville, nous fait l'effet d'une ville station touristique en basse saison avec son style colonial plutôt charmant mais sans excès, ses rues sans circulation remplies de boutiques de souvenirs, ses terrasses de restaurant vides. On est bien loin de l'agitation fébrile d'Hanoi ou des rues chics de Saigon.
    Les rives du Mekong à Vientiane.

    samedi 4 juin 2011

    Motorcycle diaries …

    Nous retrouvons notre copain le Mekong à Pakse après 36 heures de transport depuis Hanoi : passage de frontière sans encombre et sans backshish !L'excitation vietnamienne a laissé place à la tranquillité laotienne et la nuit dans un vrai lit nous a suffisamment reposé pour partir à l'assaut du plateau des Bolovenes !
    Cours de motorbike avant le départ.
     Armés de crème solaire(indispensable), de capes de pluie(plus qu'utile par moment), de lunette de soleil(on ne peut pas s'en passer) et de masque anti-poussiere(pour faire local) nous enfourchons notre Honda Wave 100 cc 4 vitesses et rejoignons Tad Lo(étape 1) en quelques heures.
    On fait presque "Bonie and Clyde"
    Tad Lo.
     Tad Lo est un petit village réputé pour ses cascades, les pieds dans la rivière qui descend directement du plateau. Les maisons s'étalent le long de la piste de terre rouge où les poulets et les cochons en liberté sont plus nombreux que tous les autres véhicules ! Bref un village fort sympathique où il fait bon passer la nuit dans notre bungalow de bambou.
    Cascade à Tad Lo.
    La route goudronnée entre Tad Lo et Paksong nous permet de grimper sur le plateau et d’apercevoir les premières plantations de café avant de rejoindre Attapeu (étape 2) sur les rives du Sekong. 
    Couché de soleil sur le Sekong.
     Attapeu ne nous laissera pas un souvenir impérissable, la ville semblait entièrement en travaux et très bruyante. Mais pour nous consoler nous avons trouvé sur le bord de la route des vendeurs de miel sauvage, désormais à chaque fringale ce sera sandwich banane / miel !
    Vendeuse de miel.
     Le 3eme jour de notre tour , nous quittons la route goudronnée pour 70 km de piste jusqu'à Paksong (étape 3). Les 40 premiers kilomètres sont enchanteurs, la piste montent tranquillement sur le plateau au milieu de la jungle luxuriante et nous ne croisons quasiment personne. Nous nous arrêtons à la cascade de Nam Tok Katamok cachée dans la forêt qui dévale sur plus de 100m . 

    Nam Tok Katamok d'en haut.

    Nam Tok Katamok d'en bas.
    Un tout petit chemin escarpé nous permet de rejoindre le pied de la chute d'eau et de profiter de l'aérosol rafraîchissant. Nous reprenons notre piste sous un ciel de plus en plus menaçant, nous trouvons le temps de faire une dernière pause sandwich banane miel avant que l'orage éclate.
    Sur la piste avant l'orage.
    Et là tout devient plus compliqué, la piste se transforme en torrent (on a parfois les pieds dans l'eau) et la moto adhère beaucoup moins bien ce qui nous oblige à réduire notre vitesse et donc à profiter de la pluie plus longtemps. On s’arrête finalement mettre des vêtements supplémentaires à l’abri d'une station service en construction où Thomas trouve le moyen de marcher sur un clou : ouillouillouille ! On arrive finalement à Paksong et la pluie s’arrête comme par hasard.
    Sur la piste juste après l'orage.
     Les Français ont introduit le café sur le plateau au début du 20eme siècle et ont fait de Paksong sa capitale. Nous débutons donc notre dernière journée par les pistes au milieu des champs de caféiers puis après la dégustation du fameux café à la cascade de Tad Fan, nous redescendons à Pakse (encore sous la pluie) ... la boucle est bouclée.

    Le café.


    Le reste des photos est ici.