jeudi 29 décembre 2011

Escapade à Ilha Grande ...

Après avoir arpenté les rues de Rio pendant plusieurs jours, nous nous sommes décidés à aller voir ce qu'il y a autour et notamment l'île d'Ilha Grande. A quelques encablures de la Costa Verde (côte au sud de Rio), l’île est un paradis tropical, recouverte d'une forêt dense, culmine à 900m, et possède d’innombrables plages sauvages et désertes.
Abrao.
Nous plantons la tente sous la pluie dans le seul village de l'île (Abrao) après une heure et demie de bateau.  L'île est entièrement protégé, il n'y a donc pas de voitures sur l'île, on accède aux plages en bateau ou à pied.
La côte atlantique de l'île.
 Nous optons pour la randonnée dans la forêt ce qui nous permet d’accéder à des plages désertes, et c'est plutôt sympa de découvrir la mer à la sortie de la jungle sans la foule de Brésilien qui vient passer les fêtes sur Ilha Grande..

Notre plage à nous.

Nous passerons trois nuits sur l'île mais malheureusement la météo n'a pas toujours été au top, (meme si ca ne se voit pas trop sur ces photos), heureusement les camping bresiliens sont tres bien equipes !
Il y a encore quelques photos par ici.

mardi 27 décembre 2011

Finir l'année à Rio

La ville de Rio, surnommée cidade maravillohsa, n'a pas usurpé son nom. Entourée d'une foret luxuriante, des pics rocheux et des km de plages, la ville s'est développée partout où c'était possible, dans une proximité étonnante avec la nature. Du pain de sucre, au Corcovado en passant par les rues escarpées de Santa Teresa et les plages d'Ipanema et Copacabana, ce ne sont pas les point de vue qui manquent. Comme si le paysage ne suffisait pas à rendre heureux le voyageur, les cariocas et leur joie de vivre, les rythmes de samba endiablés viennent compléter le tableau. Le charme de la ville a opéré, nous avons décidé de poser les sacs à dos et de rester un moment dans la ville merveilleuse pour profiter des fêtes de fin d'années. On se laisse guider par Tania qui nous fait decouvrir sa ville natale.

Ce que nous avons aimé :
  • la ballade dans le quartier "village" de Santa Teresa, perché sur une colline, à l'ambiance un peu bohème.
Dans les escaliers en céramique menant à Santa Teresa.
  • Assister à une répétition d'une école de Samba : trés populaire et animé, des milliers de personnes dansent au rythme de la samba pendant des heures pour préparer le carnaval...un avant gout du défilé.
  • Se promener dans le quartier historique, reconverti en quartier d'affaire, et profiter des musées climatisés pour des pauses fraîcheur.
la nouvelle cathédrale .. style moderne mais aéré

  • la découverte de la jungle environnante à deux pas de la ville.
Dans le parc du pain de sucre.
  • Déguster une caipirinha avec Felipe et Joana sur le ponton d'Urca en profitant de la vue sur la baie de Rio.
  • Terminer la soirée chez Joana en mode "soirée étudiante" avec ses amis de master.
  • Les grenouilles du jardin botanique
  • Le coucher de soleil du 24 décembre sur la plage d'Ipanema.
Un des rares couchers de soleil sur la mer du Brésil
  • Regarder scintiller l'énorme arbre de noël flottant (le plus grand du monde).
  • Se faire inviter pour un Noel carioca dans la famille polyglotte de Joana avec un repas traditionnel à la clef.

Ce qui nous a bien fait rigoler:
  • La simplicité complexe des bus de Rio : Il y a toujours un bus qui va de 'n'importe où' à 'n'importe où', mais c'est impossible de prédire la ligne ! Même sur des trajets similaires, on ne retrouvait jamais le même numéro.  
  • le commissariat de police installé dans une caravane en plein quartier des affaires.
  • perdre son ticket de métro en se trompant de fente
  • la pluie de papiers, qui recouvre en blanc le quartier des affaires, le dernier jour travaillé de l'année (tous les employés des entreprises jettent des feuilles de papier des fenêtres des buildings)
  • galérer avec les tourniquets des autobus, on se dit qu'on est pas doué, mais non tout le monde galère !
Le reste des photos est ici.

jeudi 22 décembre 2011

Serra dos Oragaos


Sur notre route pour rejoindre Rio nous nous arrêtons à Teresopolis, au milieu de la Serra dos Oragaos. La petite chaîne de montagne, à une centaine de kilomètres de Rio, regorge de pics aux formes étonnantes, notamment de doigt de Dieu (Dedo de Deus), emblème de la ville de Teresopolis.
Teresopolis coincée entre les montagnes.
Les balades dans le parcs traversent la forêt atlantique (Mas Atlantico), peuplée d'une grande variété d'arbres et d'une multitude d’espèces d'oiseaux. Un sentier suspendue (sur un système de passerelles) permet d'explorer les différents étages de la forêt jusqu'à la canopée.
Julie dans la foret.
Nous montons à un belvédère duquel nous apercevons la baie de Rio derrière le Doigt de Dieu. Sur le chemin nous croisons 3 serpents, apercevons un écureuil, des papillons et de nombreux oiseaux le tout dans une végétation ultra dense !
Le doigt de Dieu.
Le problème des forets humides tropicale, c'est qu'il faut bien que l'eau vienne de quelque part. Nous passons donc pas mal de temps sous la pluie à pas trop savoir quoi faire ...  heureusement dans la Serra dos Oragaos ils brassent leur propre bière...

Quelques photos de plus ici.

lundi 19 décembre 2011

La cité de l'or...

20h de bus après avoir quitté les côtes de Bahia nous débarquons à Ouro Preto, ancienne capitale de la région du Minas Gérais …
N'en déplaise à Guillaume, c 'est plein d’églises.
 La ville a conservé son aspect historique et nous déambulons entre les nombreuses églises, les bâtiments du gouvernement coloniale et les maisons d'époque. Les rues du ville sont très escarpées, ce qui offre, de chacune des 23 églises, des vues spectaculaire.
C'est raide.
Construite autour de plusieurs mines d'or, la ville a connu une croissance fulgurante au 18eme siècle lorsque de la fièvre de l'or s'est emparée de la région reconnue comme le plus gros filon du Nouveau Monde.
Encore une église.
Nous explorons les galeries de la mine de Chico Rei (un ancien esclave qui a réussi à racheter sa liberté et la mine dans laquelle il travaillait) mais nous revenons bredouille :-). 


 Les filons semblent épuisés depuis un moment et il est beaucoup plus facile de trouver l'or chez les nombreux bijoutiers et dans les églises de la ville qui ont largement bénéficié de la richesse passée.
A l'entrée de la mine.
Un peu plus de photos mais pas beaucoup car il a pas fait très beau.

jeudi 15 décembre 2011

Playa de Bahia

Un voyage au Brésil sans plage, c'est un peu comme une caipirina sans cachaca ! La plage de Salvador ne nous ayant pas vraiment transcendé (densité un peu trop importante), on décide de partir à la découverte de quelques plages et îles en poursuivant notre route vers le sud.

Nous commençons par la petite île de Boipeba que l'on atteint par bateau à travers la mangrove (Petite péripétie en y allant :Notre bateau est tombé en panne et on a du se faire remorquer). On découvre un tranquille petit village de pêcheurs avec ses rues pavées, ses maisons de couleurs et les bateaux de pêche le long de la plage.
plage de Morroré à Boipeda

 Les soirées sont assez calmes mais ça nous va bien comme ça ! On a la plage presque pour nous seul, à 10m de notre tente.
Le village d'Itacaré nous a beaucoup plu pour la beauté de sa nature, ses magnifiques plages entourées de forêts tropicales et ses multiples facettes. Sur la plage, les planches de surfs côtoient les bateaux de pêche, les danseurs de capoeira et les rastas vendeurs de noix de coco. Mais surtout, on est tombé sur une pousada sympa et conviviale où on a passé de très bonnes soirées en compagnie d'autres voyageurs.


 On se promène de plages en plages la journée à se baigner dans les grosses vagues et le soir on profite de la vie musicale et artistique brésilienne : on découvre le forro dans des bars au bord de la plage. On assiste aussi à d’impressionnantes démonstrations de capoiera (beaucoup beaucoup mieux que ce qu'on a pu voir à Salvador) .
piqué sur le net
ce qu'on a vu
Pour notre troisième étape le long de la cote de l'état de Bahia, nous découvrons de nouveau, à Trancoso un village paisible et charmant plutôt bien préservé, avec des plages paradisiaques quasi désertes. 
vue du quadrado, place centrale typique des villages jesuites
La pluie écourtera notre séjour, mais on aura quand même le temps de faire un « grand » jogging sur la plage avec des pauses bains d'argile et tortues de mer.
La plage sous la pluie le long des roches rouges
C’était bien beau toutes ses plages de cocotiers et cette eau incroyablement chaude, mais à ce rythme là on ne va jamais atteindre la Patagonie. Terminé la mer, on va prendre le bus pour "avaler" un peu les kilomètres ! Enfin vous l'aurez compris on en aura bien profité.

Le reste des photos est visible ici 

mardi 13 décembre 2011

Costa do Cacau



Avant d’être détrôné par les pays africains, le Brésil était un grand producteur mondial de cacao. La région de Bahia regorge de cacaoyers et la petite île d'Itaparica ne dérogent pas à la la règle. Nous goûtons le cacao pour la première fois chez Daniel et Nathalie, qui ont une toute petite production familiale de chocolat sur l'île. Daniel nous fait visiter son jardin où les cacaoyers poussent parmi pleins d'autres arbres fruitiers rigolos ( Jenipao, bini-bini, bucha, aipim, etc).
Cabosses de cacaoyers, du jaune au rouge
 Une fois les cabosses récoltées et ouvertes, il faut séparer la pulpe blanchâtre des fèves, puis laisser les fèves fermenter au soleil pendant quelques jours. (le goût de la pulpe fraîche est délicieusement acidulé).
Les fèves de cacao recouverte de pulpe
Après la fermentation, les graines sont torréfiées (grillées) dans la roasteuse « artisanale » de Daniel. Il faut ensuite, enlever la pellicule de chaque fève, un travail long et pénible que Daniel n'a pas encore réussi à automatiser. Il utilise toute la main d’œuvre disponible au village et même les voyageurs de passage dans leur pousada. Les fèves torréfiées ont un goût très fort en cacao mais aussi très amer.
Roasteuse
Fèves torréfiées et épluchées ... avec le café, un régal !
Les fèves sont ensuite concassées et broyées (cf Quizz du mois), pour extraire une mixture contenant le futur chocolat et le beurre de cacao.
Broyeuse artisanale de Daniel
Les détails de la recette ne se divulguent pas, mais grosso modo, une partie du beurre de cacao est extraite pour alléger la pâte qui est ensuite mise à cuire de longues heures (7 à 8h) avec du lait, du sucre et des œufs.

Le produit final est un chocolat naturel, un peu mou, mais qui ne fond pas au soleil, au gout exquis, assez différent du chocolat qu'on trouve en grande distribution... Les produits dérivés à base de ce chocolat naturel sont tous aussi succulents : truffe, chocolat chaud, mousse et gâteau fondant ( Désolée Maman, mais je crois que ton gâteau au chocolat vient d'être détrôné).


Si vous voulez rendre visite à Daniel ( Brésilien) et Nathalie (Sud Africaine) : pousada Muito Mais à Itaparica : http://www.pousadamuitomais.com/ .

Quelques photos par ici

mercredi 7 décembre 2011

quizz brésilien

Ca fait longtemps qu'il n'y a pas eu de quizz, pour vous réveiller de votre torpeur, en voici un difficile.

Nous avons vu dans la maison cette "machine" dans la famille qui nous hébergeait à Itaparica (Le lieu est anecdotique, ce n'est pas indice).
  • A quoi cela sert-il ? Qu'est ce qu'on met dedans ?


Réponse :
Des fèves de cacao ! pour faire du chocolat
 Pour plus de détails, on a écrit un billet spécial chocolat : http://hors-piste.blogspot.com/2011/12/costa-de-cacau.html

lundi 5 décembre 2011

Bellaza Chapada

A l'ouest de Salvador, sur la route menant à Brasília, la petite cité colonial de Lençois dépasse à peine des paysages tropicaux. C'est aussi la dernière ville avant le parc national de la Chapada Diamantina aux formations géologiques étonnantes, point de départ pour des ballades menant à des grottes, des rivières, ou des cascades. Une sorte de Vercors tropical avec l'eau en plus !
Dans les rues de Lencois

Nous nous installons au camping en compagnie des moustiques et des crapauds. La région regorge de rivières, cascades, vasques (poço) , autant de lieux de baignade paradisiaque dans des eaux parfois rouges, noirs, jaunes ou bien turquoises selon les roches et la végétation alentours.

Poço del Dialblo.


Nous tombons sur deux Francais très sympathiques Thomas et Némo qui viennent d'ouvrir un restaurant . Amateurs de randonnée, ils connaissent tous les bons coins de la région. On est enchanté de cette rencontre d'autant qu'ils nous proposent de couchsurfer chez eux.



Sur leurs conseils, en une journée de marche, nous rallions Capao en traversant le parc et sa nature très sauvage (Nos jambes s'en souviennent). Quelques pauses baignades dans les rivières nous évitent la surchauffe. Vision surréaliste en arrivant à Capao, on se croirait à une autre époque en découvrant ce village hippie (dreadlocks, van volkswagen, ...) où de nombreux étrangers sont venus s'installer en quête d'un autre mode de vie.




Nous partons observer la plus haute cascade du Brésil : La cachoiera de la Fumaça, qui se jette du haut d'un plateau à 400m du sol. La falaise est réellement vertigineuse et l'eau se vaporise avant d’atteindre le sol.
La grosse cascade.

 Une nature magnifique, de belles rencontres, et les heures de bus;-), nous ont vite remis dans l'ambiance du voyage. 

Le reste des photos est par là.