jeudi 25 août 2011

Balades au pays des cailloux ...


Une fois Rémi attrapé à sa sortie d'avion, nous nous concoctons 10 jours de balade au Ladakh / Zanskar : un grand mélange de journées d'acclimatations et de trekking en autonomie, de nuits en tente et d’hébergements chez les habitants, de visites de monastères et de randonnées dans des vallées désertiques.
pleins de jolis cailloux !
Dés le lundi matin, plutôt que d'aller au boulot, nous grimpons dans le bus en direction des petits villages d'Alchi et de Likir à 2h de Leh environ. En visitant le monastère d'Alchi nous rencontrons un groupe de femmes qui invitent Julie à éplucher des abricots. Les abricots poussent ici dans tous les champs et jardins de la vallée et jouent un rôle important dans l'économie locale (ils sont super bons, vraiment pas chers et déclinés sous toutes les formes : savon, huile, séchés)

La Gompa de Likir, perchée sur sa colline, offre un vue incroyable au couché du soleil sur la vallée de l'Indus et la chaîne de montagne du Zanskar. Nous passons la nuit à deux pas du monastère pour profiter de l'ambiance et retrouvons Zoey et Gav rencontrés à Manali.
Likir.
Nous quittons la vallée de l'Indus à pied depuis Alchi pour rejoindre une vallée isolée du Zanskar (sur le chemin Lamayuru-Chilling) et le tout petit village de Sumdo Choon. Deux jours nous seront nécessaires pour franchir le col à 5200m et redescendre dans les pâturages à Yaks surplombant Sumda Choon. Les deux premiers jours de trek sont assez éprouvants surtout à cause de l'altitude mais le paysage est magnifique et change radicalement à mesure que nous montons.
Peu avant le col.
Nous ne croiserons dans ces montagnes qu'un berger avec qui nous partagerons un thé salé et nos abricots alors qu'ils nous demandent des nouvelles de son troupeau de Yak broutant bien plus haut dans la montagne.
Tea time.
 Quelques kilomètres après Chilling, le chemin traverse la rivière Zanskar, mais le pont n'est pas encore construit:il faut en fait utiliser une sorte de grosse caisse suspendue à un câble au dessus de la rivière bouillonnante pour rejoindre l'autre rive. Impressionnant !
Traversé du Zanskar.
 A partir de là, nous retrouvons le trek, un peu plus parcouru, de la Markha. Nous remontons donc la vallée de la Marka pendant 3 jours traversant les villages de Skyu, Markha, Hankar, Tachongsen jusqu'à Nimaling. Les premiers jours, le fond de la vallée verdoyant tranche avec les montagnes abruptes et extrêmement arides de parts et d'autres de la rivières. Plusieurs passages à gué dans l'eau glacé sont nécessaires (et délicats à cause du courant) :mieux vaut ne pas oublier ses principes physiques, « L'écoulement est plus puissant dans les passages étroits » Cela m'a valu une petite frayeur lorsque j'ai essayé de traverser au plus étroit (pour me mouiller moins longtemps les pieds) et que je me suis un fait peu chahuter par la puissance du courant ! Chacun se souviendra de cette journée : a notre énième passage à gué, Rémi décide de prendre une voie alternative en gravissant la montagne qui s'écroulent littéralement sous ses pieds. Finalement il rejoint la terre ferme indemne du bon coté de la rivière sous le regard perplexe des locaux (Mais pourquoi il passe par là celui là ? ) .

Vue sur le Kang Yatze.
 Tandis que nous prenons de l'altitude, les pics enneigés du Kang Yatse (6400m) apparaissent, et le chemin traverse les pâturages des Yaks qui se révèlent de très bons spots de camping au milieu des marmottes et des poules sauvages.
Camping chez les Yaks.
 La météo n'est pas au rendez-vous pour le dernier jour de marche. Nous passons le col à 5200m sous la neige et la descente vers l'Indus se fait sous la pluie. 
Au col.
 Après plusieurs de marches sous la pluie, un peu de camion-stop et de bus nous arrivons le soir à Hemis complètement trempés, les moines de la Gompa (une des plus importante de la région) ont pitié de nous et nous proposent de passer la nuit, dans l'enceinte du monastère, dans ce que nous comprenons être une cellule pour les pèlerins de passage.
Notre chambre au monastère.

Le monastère d'Hemis.
Réveillés à 6h du matin par le Gong, nous pouvons assister à la première prière de la journée où tous les moines sont présents, les plus jeunes ont probablement moins de 10 ans (un moine adulte surveille les plus jeunes pour éviter les chamailleries), on nous sert du thé au beurre de Yak salé pour patienter avant le petit déjeuner. Nous visitons le monastère alors que les premières hordes de touristes arrivent, l’atmosphère du monastère change complètement … mais nous avons eu la chance d'être les seuls étrangers pendant quelques heures !
Jeune moine à Hemis.
 Le reste des photos est ici.

5 commentaires:

  1. Quel régal que toutes ces photos ! et on peut voir tous ces paysages sans être mouillé.

    Contraste avec la canicule actuelle en France.

    J & R

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  2. wahou!! nous on est des p'tits joueurs à coté de vous, à randonner 3 jours dans Mafate !

    c'est magnifique!

    Gros bisous

    Liliane, Michel et Célia

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  3. Coucou a vous,

    On vient faire un tit tour sur votre blog, et vous passer le bonjour du Pays basque !!

    Ca a été vraiment une tres bonne rencontre de se croiser sur le trek !!

    Super continuations a vous dans votre voyage !!

    Seb et Laeti

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  4. Merci pour les commentaires.

    Pour Seb et Laettia : J'espere que le voyage de retour s est bien passe... Pour nous aussi ca ete une belle rencontre. On continue notre bonhomme de chemin maintenant dns le Cachemire

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  5. est-ce que le "dzo", c'est ce qu'on appelle "zopio" au Népal, un croisement yak/vache qui supporte de descendre au dessous de 3500m d'altitude alors que les yaks ne le supportent pas. D'ailleurs, vous parlez des yaks, mais aucune photo?
    tata francoise avec de bonnes bises à tous les 2.

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