mardi 4 octobre 2011

Sur les bords du Gange

Nous nous attendions à ce que Varanasi (Benares) soit l’apothéose de notre voyage en pays Hindou, et bien nous n'avons pas été déçus du voyage, les ruelles le long du Gange grouillent de pèlerins, de vaches, de chiens et d'enfants, le tout dans un joyeux mélange à l'indienne. Tous les sens sont en éveils dans la ville sacrée: les klaxons raisonnent en continue repris en cœur par les cries singes alors que les effluves d’épices et les odeurs des déchets putréfiés se mêlent à chaque coin de rue. Et dans ce formidable brouhaha, l’expérience du sacré, des croyances et des rites hindous se révèlent plus forts qu'ailleurs. 

Vue de la ville avec ses nombreux ghats



Nous arrivons à Varanasi en pleine crise de mousson, l'eau sur les voies empêche notre train de parcourir le dernier kilomètre qui nous sépare de la gare : nous terminerons à pieds ! Les rues de la villes sont remplies d'une quinzaine de centimètre d'eau qui s'écoule tranquillement vers le Gange charriant les amas de déchets et les bouses de vaches sacrées. Et à Bénarés, les bouses de vaches sont loin d’être anecdotiques, les vaches sont partout (la ville est réputée pour avoir le plus grand nombre de vaches en liberté), elles déambulent tranquillement dans les rues étroites et finissent inlassablement par boucher le passage. Les habitants sont très attentifs aux coups de cornes et à ne pas se faire écraser les pieds. Le soir elles sont rassemblées pour la traite.
Varanasi , la cité des vaches

Le fleuve est en crue et les ghats (escaliers donnant accès au fleuve) ont pratiquement disparus sous les eaux. Dés la fin des pluies, la ville se réveillent dans sa ferveur religieuse.. au pied de chaque ghat les pèlerins se pressent pour se baigner dans le fleuve sacré en faisant une punja (prière).

Les bords du fleuve foisonnent d'activité du levé du jour au coucher du soleil, les femmes font la lessive, les habitants leurs yoga, et certaines ghat sont le lieu de crémations 24h/24. La ville ne semble jamais s'endormir …






Une petite anecdote : L’hygiène de la ville nous semble assez douteuse (eau du Gange ultra polluée, pas de gestion des déchets ) et beaucoup de monde tombe malade – dont Thomas- Enfin "pas d'inquiétude", nous certifie la propriétaire de notre guest house, "ça fait partie d'un processus de purification , inhérent à la ville sacrée". Mouais .. on a un peu de mal à y croire, on va quand même prendre quelques médicament ;-)

Le reste des photos est ici

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